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Notre thème: Chorégraphie
Art majeur :
Danse
Etablissement & Ville : Collège Catherine Ségurane - Nice
Classe impliquée : 3ème B
Professeures impliquées : Mme CHEDLY , Mme PERETO ,
Mme MINIATO
Disciplines concernées : Mathématiques, Physique
– Chimie, Education musicale
Référent artistique : Delphine POUILLY
Notre regard mathématique
sur le thème choisi :
Le but de ce projet est d’engager les élèves dans un
processus de création artistique en lien avec les transformations étudiées au
collège (symétries, translation, rotation, homothétie).
Au début, les élèves ont commencé par explorer la
chorégraphie en combinant les rotations (vues en mathématiques) et les
mouvements des planètes et des quarks. Il était essentiel de dépasser les
appréhensions que les élèves peuvent avoir face à la danse.
Ensuite, les élèves se sont lancés dans la partie
« création » en respectant les contraintes imposées : faisant
écho au théorème de Pythagore, ils devaient se déplacer sur les côtés d’un
triangle rectangle : trois translations répétées trois fois, quatre rotations
répétées quatre fois et cinq mouvements combinés répétés cinq fois.
La deuxième partie comporte des mouvements communs à
tous les élèves. Grâce à leur disposition dans l’espace, ils ont créé des
figures en symétrie, en rotation ou homothétiques.
La troisième partie de création était inspirée du
travail du groupe « géométrie variable » : en appliquant
différentes transformations aux bras, les élèves ont formé différentes figures
géométriques.
La dernière partie est une combinaison des
différentes techniques acquises tout au long des séances d’entrainement. Les
mouvements rythmés par la rotation et la translation permettent de faire
apparaître des carrés homothétiques. Les élèves exécutent la chorégraphie en
commençant ensemble puis en variant le rythme pour se retrouver à la fin en
symétrie centrale.
Notre regard artistique sur notre production :
L’art de la danse a rencontré le chemin des mathématiques souvent par besoin : en 1956, le mathématicien britannique Rudolf Benech a publié un système de notation de la danse. Marié à une danseuse, il a compris la nécessité de pouvoir transcrire les mouvements pour permettre aux danseurs de progresser plus rapidement dans la mémorisation des chorégraphies en laissant des traces manuscrites de leurs entrainements. En utilisant trois signes de bases (trait horizontal, trait vertical et point) placés sur des portées (identique à celles utilisées en musique), il a réussi à modéliser n’importe quel mouvement.
L’art de la danse a rencontré le chemin des mathématiques souvent par besoin : en 1956, le mathématicien britannique Rudolf Benech a publié un système de notation de la danse. Marié à une danseuse, il a compris la nécessité de pouvoir transcrire les mouvements pour permettre aux danseurs de progresser plus rapidement dans la mémorisation des chorégraphies en laissant des traces manuscrites de leurs entrainements. En utilisant trois signes de bases (trait horizontal, trait vertical et point) placés sur des portées (identique à celles utilisées en musique), il a réussi à modéliser n’importe quel mouvement.
Plusieurs références artistiques ont alimenté ce
projet. La première était sur le ballet « Le sacre du printemps » de
Nijinski étudié lors des séances d’éducation musicale. Une révolution dans le
monde du ballet, il marque le début de l’aire de la danse contemporaine.
Les élèves se sont aussi inspirés du travail du
groupe « géométrie variable » : la danse rythmée par des
mouvements précis et rythmés correspondent au thème choisi. Par groupe de
trois, les élèves ont gardé l’esprit des danses du groupe tout en respectant
les contraintes géométriques imposées afin de donner un effet de kaléidoscope.
Le choix de la musique a été fait pour se concorder
avec une danse contemporaine : par exemple, l’un des morceaux choisis est
un extrait de l’opéra « Einstein on the Beach » qui met l’accent sur
la répétition de petits éléments musicaux (come compter jusqu’à 8) ce qui
concorde avec la structure répétitive de certaines scènes de la chorégraphie.
Le regard de l’artiste :
Afin d’encadrer la création et les entrainements, les élèves ont travaillé avec Delphine POUILLY, une chorégraphe qui a sa propre compagnie de danse.
Afin d’encadrer la création et les entrainements, les élèves ont travaillé avec Delphine POUILLY, une chorégraphe qui a sa propre compagnie de danse.
Lors de la première rencontre, la
chorégraphe a parlé de son parcours : après un baccalauréat scientifique,
elle a opté pour des classes préparatoires littéraires, elle entame une
formation professionnelle à l’école de danse de Rosella Hightower qu’elle
complète par des études pour obtenir un diplôme de chorégraphe. Elle a
travaillé avec plusieurs chorégraphes et a expérimenté les arts de la rue avant
de créer la compagnie Reveïda. Depuis, elle a porté plusieurs projets mettant son
métier de chorégraphe au cœur d’un projet citoyen.
Mme POUILLY a fait partie du projet
« Espace à géométrie variable » depuis son début. Elle a fait des
recherches pour mieux intégrer la problématique et a fait des propositions de
thèmes mathématiques à ajouter à la chorégraphie. Elle était à l’écoute des
propositions des élèves et a construit la chorégraphie avec eux.
Grâce au contact d’une professionnelle, les
élèves ont enrichit leur parcours culturel : en s’appropriant un
vocabulaire spécifique à la danse tout en s’engageant dans une pratique
soutenue de cet art. Avec l’aide de Mme POUILLY, les élèves ont réussi à
renforcer leur estime en soi et ont développé leurs aptitudes pour la
communication et le respect mutuel véhiculés par le plaisir de travailler sur
un projet commun.
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